L’industrie agroalimentaire fait usage de nombreux produits afin de conserver certains aliments ou leur donner un goût sucré. Parmi ceux-ci figure l’aspartame. Découvert en 1965 par un chimiste nommé James Schlatter, cet édulcorant est très utilisé dans la fabrication de nombreuses boissons light. D’après certains consommateurs, il serait très efficace dans la perte du poids. Mais selon plusieurs spécialistes, ce faux sucre serait potentiellement très nuisible pour la santé.
Que faut-il savoir sur cet additif ?
La découverte de cet édulcorant artificiel a suscité un grand engouement. Et pour cause, bon nombre de personnes notamment celles souffrantes de certains problèmes de santé pensent avoir trouvé une solution à leur problème. En effet, il se substitue progressivement au saccharose dans la composition de plusieurs aliments et boissons. Les produits contenant ce faux sucre sont dits « allégés », « sans calorie » ou « light ». Pour les acheteurs, il s’agit d’une véritable porte de sortie qui leur permet de consommer ces dérivés industriels, sans risquer de prendre du poids. Ce qui provoque une surconsommation de cet additif alimentaire, modifiant ainsi l’objectif premier de sa découverte. Celle de l’utiliser dans le but de trouver un remède contre l’ulcère, de s’en servir à des fins thérapeutiques pour la prévention du diabète et de l’obésité.
De plus en plus commercialisé, ce sucre artificiel est connu sous le nom de E951. Des études ont prouvé qu’il s’agit de l’un des édulcorants artificiels les plus sucrés qui existent. Une toute petite quantité confère à des produits (yaourts, bonbons, glaces, biscuits, sodas, etc.) un goût extrêmement sucré. Depuis 1988, cet additif est autorisé en France.
Consommation de l’aspartame : Des avis très mitigés
De façon générale, les édulcorants artificiels sont toujours utilisés par les industries agroalimentaires. Mais certains d’entre eux font objet de nombreuses études depuis plusieurs années. C’est le cas de l’aspartame consommé par environ 200 millions de personnes à travers le monde. Certains experts en sécurité alimentaire estiment qu’il ne présente aucun danger pour la santé à condition de respecter la dose journalière recommandée, soit 40 mg en fonction du poids corporel de chaque individu. Plusieurs expériences ont révélé que les faux sucres détruisent le microbiote intestinal. En effet, il s’agit des microorganismes logés naturellement au niveau du tube digestif. La destruction du microbiote intestinal provoque un dysfonctionnement au sein du système digestif.
En se basant sur une étude menée en 2011, des chercheurs italiens ont affirmé que ce sucre artificiel serait responsable des maladies cancéreuses. Une recherche réalisée par des danois a quant à elle démontré que sa consommation chez les femmes enceintes augmenterait le risque de naissance avant terme. En 2013 après plusieurs mois d’expérience, des scientifiques français ont fait le lien entre cet additif et la prise de poids. Ils ont exposé une théorie selon laquelle, des agriculteurs utilisent des médicaments contenant des composés d’aspartame pour faire grossir rapidement les bétails. D’après l’étude de plusieurs nutritionnistes, les édulcorants doivent être exclus de la consommation quotidienne, en raison de certains constituants. Ils sont déconseillés aux personnes souffrantes de diabète.
Des composants potentiellement toxiques
L’abus des édulcorants sucrés peut provoquer une dépendance et présenter un risque grave sur la santé psychique. L’aspartame est constitué de phénylalanine, une substance indispensable pour le bon fonctionnement du cerveau. La consommation excessive des faux sucres provoque un taux élevé de phénylalanine qui entraîne la baisse de sérotonine (hormone régulatrice de l’humeur). Ce qui peut être à l’origine de la dépression. Lorsqu’il s’accumule dans l’organisme, l’acide aspartique agit comme un poison en détruisant les neurones. Le méthanol en revanche, est responsable de plusieurs troubles visuels.